« […] 12 septembre 2021. Les oiseaux chantent, les rayons du soleil reflètent sur ma robe en dentelle, la chaleur de ma main se mêle à celui que j’aime. Face à nous, ces personnes que nous avons choisies parce qu’ils ont une place importante dans notre vie. Et la magie opère déjà. L’officiant fredonne ses premières notes, le temps semble s’arrêter. Les mots choisis pour raconter notre histoire et la musique qui se glisse dans le fond donnent le rythme. Nous allons nous unir symboliquement, et nous avons choisis la cérémonie laïque. 

Un à un, nos témoins et proches défilent pour aligner des mots qui semblent difficiles à sortir tant l’émotion est forte. Et puis, d’un coup de maître, l’officiant relance l’ambiance. Il est temps de passer au rituel, celui que nous avons créé pour illustrer notre union sacrée. Les larmes laissent place aux rires et les douces notes de piano deviennent dansantes et chantantes. Les invités sont comblés, intéressés et  semblent se sentir concernés. Quant à nous, nous n’avons plus le temps de réfléchir, il est temps de prendre la parole. Des voeux écrits non sans difficultés mais avec beaucoup d’authenticité. C’est lui qui commence. Mes larmes coulent déjà et une envie irrépressible de l’embrasser m’envahit. Tant pis, je le dis. Pas de règles ou de codes, nos bras se serrent et à mon tour, je m’élance. Nos voeux sont échangés, il est temps de clôturer. Dans un moment doux et un calme presque absolu, notre officiant se rapproche avant d’échanger les alliances. Une dernière note poétique avant de finir. Et puis Maxime, mon témoin, vient apporter les anneaux. Loin des promesses traditionnelles et officielles, je m’amuse à répéter ce que l’officiant me murmure « Par cette alliance, je te promets de ne plus chanter Céline Dion sous la douche, mais de t’aimer et te protéger pour l’éternité. » Des rires mélangés aux larmes, voilà ce qu’était notre cérémonie. Fin d’un moment suspendu, nous traversons l’allée sous les pétales lancées par nos invités, les festivités peuvent commencer […] ».